Intel Arrow Lake-H : Grosse puissance en vue, mais AMD veille au grain !

Intel frappe fort avec ses nouvelles puces mobiles Arrow Lake-H, et le Core Ultra 9 285H est clairement taillé pour imposer sa loi. Fan de hardware ou simple curieux, prépare-toi, car on plonge dans les entrailles de ces bestioles pour voir ce qu’elles ont dans le ventre et surtout… si elles peuvent rivaliser avec AMD.

Arrow Lake-H : des cœurs revisités pour mieux régner

Intel n’a pas fait les choses à moitié avec Arrow Lake-H, qui marque un retour inattendu des LPE cores. Petite devinette : ces cœurs sont-ils basés sur Skymont ou Crestmont ? Mystère, car Intel reste flou là-dessus. S’ils viennent de Crestmont, il y a de fortes chances qu’Arrow Lake-H recycle le SoC Tile de la génération Meteor Lake-H. Mais avant de spéculer, voyons déjà ce qu’apportent en vrai les P-Cores Lion Cove et les E-Cores Skymont, qui laissent de côté l’Hyper-Threading pour maximiser les perfs en multitâche.

Les specs qui envoient

Le Core Ultra 9 285H affiche des chiffres prometteurs : 16 cœurs (6 P-Cores, 8 E-Cores et 2 LPE-Cores), 16 threads, et une fréquence turbo qui monte jusqu’à 5,4 GHz. Son petit frère, le Core Ultra 5 225H, n’est pas en reste avec 14 cœurs (4 P-Cores, 8 E-Cores, 2 LPE-Cores) et un turbo plafonnant à 4,9 GHz. Mais en comparatif, les Ryzen AI sont toujours dans le ring, comme le Ryzen AI 9 365 avec ses 10 cœurs (4 Zen 5 + 6 Zen 5c) ou le boss final, le Ryzen AI 9 HX 370, qui arbore 12 cœurs (4 Zen 5 + 8 Zen 5c) et 24 threads.

Cinebench est là pour juger

Sur les bancs de Cinebench R23 et R24, le Core Ultra 9 285H ne fait pas dans la dentelle. Il prend le lead en single-core avec une amélioration de 13 % par rapport à son prédécesseur, et explose tout en multi-core avec un bond de 26 %. Intel peut clairement bomber le torse en termes de puissance brute… sauf que côté efficacité énergétique, ça coince sévère.

Un gros doute sur la consommation

Malgré ses 50W de TDP, le Core Ultra 9 285H galère face au Ryzen AI 9 365 et se fait carrément distancer par le Ryzen AI 9 HX 370. Un peu honteux pour une série qui domptait pourtant Zen 5 côté desktop. Peut-être que les conditions de test ou le SoC Tile “recyclé” du Meteor Lake-H ont plombé les résultats. Mystère, mais Intel doit sûrement ajuster le tir, surtout sur un marché très compétitif.

Des perfs graphiques dignes d’Iron Man ?

Côté GPU intégré, Arrow Lake-H embarque une version améliorée de l’Alchemist avec des cœurs XMX. Résultat : des scores boostés dans 3DMark, particulièrement en ray tracing, où le gain atteint un impressionnant +88 % face à Meteor Lake. Pas mal, mais les jeux racontent une toute autre histoire…

AMD tient la dragée haute

Sous le feu des projecteurs gaming, les Radeon 880M d’AMD gardent une longueur d’avance. Alchemist+ peine à se démarquer face à son prédécesseur, sans véritable gain de performance. Pire encore, Xe2 sur Lunar Lake montre des lacunes en benchmarks synthétiques mais cartonne en gaming. Un paradoxe que seuls les tests approfondis permettront d’éclaircir.

Verdict final

Alors, que retenir de ce duel au sommet ? Avec son architecture revisitée et son boost en puissance, Intel frappe fort, mais pas sans laisser des zones d’ombre, notamment sur l’efficacité énergétique. Si Arrow Lake-H promet beaucoup, ses performances gaming et ses limites énergétiques nous laissent sur notre faim. Affaire à suivre de près, surtout face à un AMD toujours aussi redoutable.