À six jours de la révélation officielle de l’Operation Twin Shells de Rainbow Six Siege, deux vidéos ont été divulguées, montrant la prochaine agent du jeu, qui se déplace en fauteuil roulant. Bien que cela puisse sembler audacieux et innovant, cette nouveauté ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté.
Nouvel agent en fauteuil roulant
Le prochain opérateur, d’origine grecque, ne se déplacera pas directement sur les cartes du jeu. En réalité, elle contrôlera à distance deux robots humanoïdes, chacun pouvant être manipulé indépendamment. Ce mécanisme inédit pourrait être vu comme un ajout rafraîchissant et stratégique, mais il a malheureusement été éclipsé par un débat sur l’inclusivité perçue comme forcée.
Inclusivité ou opportunisme ?
L’inclusivité, si on parle définition parle, consiste à inclure tous types de personnes et à les traiter équitablement. Cependant, l’industrie du jeu vidéo semble parfois utiliser ce concept plus pour des gains économiques que pour une véritable représentation. Lorsque l’inclusivité devient un simple outil marketing, cela peut légitimement susciter des critiques.
Ubisoft n’est pas étranger à ce genre de polémique. Par exemple, l’annonce d’un samouraï noir dans Assassin’s Creed Shadows a également provoqué des réactions mitigées, malgré des bases historiques solides. L’ajout d’une opératrice en fauteuil roulant dans Rainbow Six Siege semble être perçu par une partie de la communauté comme une nouvelle tentative d’inclusivité forcée, plutôt qu’une démarche sincère.
Rainbow Six Siege, un jeu réaliste ? Plus vraiment…
Les joueurs de Rainbow Six Siege ont souvent exprimé leur frustration lorsque des ajouts semblent s’écarter du réalisme, comme ce fut le cas avec la modification des grenades en 2023 ou la capacité de Deimos à voir à travers les murs en 2024. Bien que le jeu ne soit pas totalement réaliste, certains mécanismes restent ancrés dans une certaine vraisemblance.
L’introduction d’une opératrice contrôlant des robots humanoïdes ne devrait pourtant pas être plus déroutante que d’autres capacités déjà présentes dans le jeu, comme les hologrammes d’Alibi ou les drones de Ram. Néanmoins, la présence d’un fauteuil roulant semble avoir touché une corde sensible chez les joueurs, provoquant des réactions disproportionnées.
La réaction de la communauté : entre haine et préjugés
Il est regrettable de constater que, plutôt que de saluer cette nouvelle mécanique de jeu, une partie de la communauté de Rainbow Six Siege s’est empressée de la critiquer, souvent avec des propos injurieux. Des commentaires tels que “qu’est-ce que Siege est devenu ?” ou d’autres insultes, ont rapidement gagné en popularité sur les réseaux sociaux.
L’inclusivité, bien que nécessaire dans de nombreux domaines, reste un sujet délicat dans le jeu vidéo. Son déploiement doit être réfléchi et sincère pour éviter d’alimenter des controverses inutiles. L’ajout d’une opératrice en fauteuil roulant aurait pu être une avancée positive, mais la manière dont cela a été perçu montre à quel point l’industrie doit encore travailler pour équilibrer représentation et authenticité.
Il y a toujours des réactions extrêmes dans ce genre de situation. L’important c’est de voir comment le personnage s’intègre dans le gameplay. Pour moi, le fauteuil roulant n’est pas le problème principal.